La rentrée de l’IFPImm

6 septembre 2022

L’été qui s’achève a ancré, s’il en était besoin, plusieurs convictions qui ont et auront un impact fort
sur l’industrie immobilière en tant que partie intégrante de l’économie française (11 % du PIB).

  • L’urgence climatique rend intournable l’accélération de la décarbonation de l’économie,
    urgence renforcée par la conscience d’une dépendance trop forte à des sources d’énergies
    dont le cout dépend largement de considérations géopolitiques incontrôlables
  • L’inflation a enclenché un cycle haussier qui se diffuse progressivement et qui obère le
    pouvoir d’achat des ménages, la rentabilité des entreprises et les anticipations de croissance
  • Le niveau des taux d’intérêt signe la fin d’une période « atypique » qui a faussé nombre de
    raisonnements économiques et financiers et qui conduit à une révision de la hiérarchie des
    valeurs.

Les conséquences directes de ces trois « drivers » sont déjà perceptibles dans l’activité des opérateurs
immobiliers :

  • Accélération des règlementations environnementales exigées pour les opérations à venir,
    comme sur les actifs existants, alors même que l’adaptation des industries de la construction
    et de la législation (DPE, ZAN..) n’a pas atteint la maturité nécessaire à une mise en œuvre
    efficace
  • Renchérissement des couts de la construction/rénovation rendant difficile l’adaptation des
    budgets d’opération à des prix de sortie compatibles avec la capacité d’achat ou de location
    des acquéreurs/locataires
  • Tension sur les conditions de crédit et les contraintes d’accès au financement des parcours
    immobiliers des ménages (HCSF, Taux de l’usure…) rendant l’équilibre financier des projets
    d’achat et d’investissement plus difficile en l’absence, à date, d’un « repricing » des actifs

Ces trois phénomènes se surajoutent à ceux déjà à l’œuvre depuis de nombreuses années :

  • Un malthusianisme visant la production immobilière, issu d’une réticence des populations à
    voir leur environnement évoluer ainsi qu’à celle d’élus locaux qui les représentent dans un
    contexte de ressources budgétaires raréfiées
  • Une inflation règlementaire et normative rendant toujours plus complexe et onéreuses la
    mise en œuvre de projets pourtant nécessaires pour satisfaire les besoins croissants (volumes
    et usages) des ménages et des entreprises
  • Une forte attente, de la part des professionnels, des orientations concrètes du nouveau
    gouvernement en ce qui concerne le logement, l’aménagement et plus largement l’immobilier
    qui reste contraint par une réglementation administrative comme fiscale et par un
    cloisonnement des centres de décisions administratives n’incitant pas à la fluidité du marché
    et au développement de l’offre.

 Le tableau peut paraître sombre mais, tout comme au cours des dernières phases de marché
complexes, l’industrie immobilière est mobilisée pour prendre en compte ces évolutions et, déjà,
nombre d’initiatives visant à atténuer les tendances décrites sont déjà à l’œuvre : développement des
friches, transformation d’usage, réversibilité, promotion bas carbone, initiatives en faveur d’approches
innovantes en matière de financement immobilier…

L’IFPimm, « maison commune » de cette industrie, dotée de moyens renforcés grâce à l’arrivée comme
conseiller du président de Jean Michel ROYO, d’un élargissement du périmètre de ses adhérents et
d’une organisation renforcée, est plus que jamais investie aux côtés des acteurs de l’immobilier pour
aider à l’émergence de solutions et de pratiques visant à permettre la poursuite du développement de
l’immobilier.

A l’instar du « Manifeste » qu’elle a soutenu avec les principales Fédérations et Associations du
secteur, l’IFPimm se tient prête à apporter aux décideurs publics désormais en charge du secteur sa
contribution à l’émergence d’une nouvelle dynamique en faveur de ce domaine à fort impact sociétal,
environnemental et économique.

Contact Presse

Conviction[s]
Bruno Lorthiois / Caroline Sueur blorthiois@convictions.fr / csueur@convictions.fr
+33 (0)6 78 97 07 24 / +33 (0)6 06 63 89 31 31

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